Vinaigre ou miel

On attire les mouches avec du miel, non avec du vinaigre.

Plusieurs enfants se comportent mal parce qu'ils se sont aperçus que c'est la façon la plus efficace d'obtenir l'attention des parents.

Les punitions et les réprimandes peuvent encourager un enfant à mal se comporter.

Mieux vaut souligner les comportements désirables que de punir les comportements indésirables.

Les parents peuvent apprendre à s'occuper des bons comportements des enfants.

Lorsque nous mélangeons les louanges et les approbations avec les critiques, l'enfant ne retient que les critiques. Cela contribue à le décourager.

Le mot "mais" après une approbation ou un encouragement fait tourner la remarque au vinaigre.

Pour diminuer les comportements indésirables, il faut trouver les moyens de faire augmenter les comportements désirables.

Les conséquences positives( attention des parents, paroles, regards, approbations, félicitations, remerciements ou encouragements de toutes sortes) doivent nécessairement compléter les instructions verbales.

Tout comportement est contrôlé par ses conséquences.

Faire acquérir de bonnes habitudes en faisant suivre chacun des comportements désirés par une conséquence positive immédiate.

Certaines bonnes habitudes sont maintenues par leurs conséquences positives naturelles (sport).

Une activité qu'un enfant considère très intéressante peut servir d'encouragement pour l'aider à accomplir une autre activité qu'il trouve moins intéressante.

Évitons de dire des flatteries à nos enfants parce que la flatterie comporte une parcelle de mensonge et de malhonnêteté. Nos enfants ont alors le sentiment que nous voulons acheter leurs bons comportements futurs avec des compliments mensongers.

Les compliments ou appréciations doivent porter sur le travail ou les accomplissements de l'enfant.

Il ne faut pas abuser des encouragements matériels. L'attention et l'approbation transmettent l'affection.

Faire varier ses encouragements et les privilèges (nouveauté).

Gaver un enfant d'objets matériels diminue sa motivation.

Passer des encouragements matériels aux encouragements verbaux.

Pour la plupart des enfants, l'attention des parents, leur approbation et l'expression de leur contentement sont les plus belles récompenses.

Les pots-de-vin (récompenses données à l'enfant immédiatement après des comportements indésirables) apprennent à l'enfant à mal se comporter.

L'abus des récompenses matérielles et des promesses faciles incite l'enfant à faire du marchandage.

Quand un enfant est en train de mal se comporter, ce n'est pas le moment de lui faire des promesses dans le but qu'il change son comportement.

Tenir nos promesses (précises et réalisables dans un avenir prochain)

Augmenter l'efficacité des encouragements immédiats en racontant les bons comportements et les petits progrès de l'enfant aux personnes qu'il préfère.

Savoir reconnaître et encourager les petits progrès.

Au début d'un apprentissage, il faut encourager l'enfant pour chacun de ses petits progrès. Ensuite, quand l'enfant est sur la bonne voie et que l'apprentissage va bon train, il faut l'encourager assez souvent et de façon irrégulière.

Les approbations et les encouragements continuels pendant une trop longue période de temps risquent de rendre l'enfant excessivement dépendant et plus facilement enclin à se décourager quand les encouragements se feront plus rares.

L'enfant imite naturellement les personnes qu'il aime.

La critique humilie l'enfant, le blesse, le porte à se haïr lui-même et à haïr ses parents: elle produit la révolte ou le découragement.

Utilisé trop souvent, le ridicule contribue à détruire l'image positive que l'enfant a de lui-même.

Lorsqu'un enfant reçoit un coup dur ou se trouve sous le choc d'une émotion intense, ce n'est pas le temps de lui faire la leçon.

Il est important de montrer à l'enfant que nous comprenons ses sentiments.

Avec le temps, les avertissements et les menaces futiles deviennent inefficaces et conduisent à la désobéissance.

Ne menaçons jamais de blesser un enfant, de le rejeter ou de l'abandonner.

Utilisée souvent, la tape devient inefficace (mesure d'urgence seulement).

Pour être efficace et sans danger, l'isolement doit être bref.

Il faut viser à corriger un comportement à la fois.

Isoler une enfant, c'est le priver de notre attention et de notre présence (2 à 12 ans).

Après 12 ans, il faut plutôt utiliser des retraits de privilèges (enlever une sortie un soir, enlever l'utilisation de la bicyclette pour un soir)

Les parents doivent rester calmes pendant la période d'isolement.

Parallèlement aux mesures d'isolement ou de retrait de privilèges, il y a nécessité d'encourager les comportements désirables.

L'abus de la punition, sous toutes ses formes, éloigne les enfants de leurs parents et peut conduire l'enfant à prendre l'habitude de mentir et de mal se comporter en cachette..

Quand un même comportement, dans des circonstances semblables, est parfois puni et parfois encouragé, parfois fortement approuvé et parfois désapprouvé avec force, l'enfant ne sait plus comment se comporter.

Il faut formuler ses règlements et ses demandes d'une manière claire et positive.

Quand nous faisons une défense à une enfant, il faut quand c'est possible lui donner une solution de rechange positive.

Gare à la répétition des demandes, de suggestions, d'avertissements et de défenses (effet contraire à celui souhaité)

Montrer une grande tolérance: quand nous prenons la peine de faire des règles, il faut aussi prendre la peine de les faire respecter.

Encourager l'obéissance est plus efficace que de punir la désobéissance.

Quand l'enfant se conduit mal, il faut désapprouver seulement ses mauvais comportements et non pas le blâmer lui-même comme personne.

Contrôler ses actes et exprimer ses sentiments (même négatifs).

Savoir offrir son aide et accepter que l'enfant la refuse.

Soyons polis avec nos enfants et évitons de leur faire la leçon en présence d'amis, de voisins ou de personnes de la parenté.

L'exemple vaut mieux que mille paroles.