La transmission du sentiment d’impuissance

 

Nous donnons un sens aux événements qui nous entourent selon le processus d’attribution que nous avons appris.  Le style d’attribution est stable et répétitif.  Certains styles d’attribution rendent la personne plus vulnérable.  Il y a une relation forte entre le style d’attribution des parents et ceux des enfants.  Face aux problèmes, les attributions internes (C’est de ma faute), stable (Ça ne changera jamais) et globale (Tout va mal!) rendent plus vulnérable que les attributions externes (Ce problème s’explique par un contexte particulier), instables (C’est temporaire) et spécifiques (Cela va bien dans d’autres zones de ma vie). 

 

Il est plus risqué de se sentir impuissant à réaliser ce qui nous tient à coeur si l’on grandit dans un environnement négatif plutôt que positif, hostile plutôt qu’amical, compétitif plutôt que coopératif, distant plutôt que proche, tendu plutôt que calme et sérieux plutôt que faisant place au plaisir. 

 

On peut se demander si ces caractéristiques n’auraient pas le même effet dans une équipe de travail.

 

Référence :

Yapko, Michael D., Hand-me-down blues : How to stop depression from spreading in families.  New York, Golden Books, 1999, 242 p.