Résumé
Nous avons tendance à aborder les conversations difficiles pour prouver que notre point de vue est le bon, pour leur donner notre avis, pour les amener à faire ou à être ce que nous désirons. En d’autres mots, nous avons un message à livrer.
Cela change lorsque l’on apprécie la complexité des perceptions et des intentions impliquées, la réalité d’une contribution conjointe au problème, le rôle central des sentiments, et la signification que la situation prend pour l’estime de soi et l’identité de chacun.
Il ne s’agit plus de livrer un message. Vous avez des informations à partager et des questions à demander.
Vous souhaitez comprendre ce qui s’est produit du point de vue de l'autre, expliquer votre point de vue, partager et comprendre les sentiments et travailler ensemble pour découvrir une façon de résoudre le problème. En faisant cela, vous avez plus de chance que votre interlocuteur soit ouvert à la persuasion, et que vous puissiez apprendre quelque chose qui changera votre compréhension du problème.
Complexifiez votre image de vous-mêmes. Personne n’est toujours quelque chose.
«J’ai fait une erreur. Mes intentions étaient complexes. J’ai contribué au problème. »
«Qu’est-ce que j’imagine que cette situation dis sur moi?»
Ne tentez de contrôler que vous-mêmes. Laissez aux autres de l’espace pour réagir à leur façon. Montrez-leur que vous voyez leurs sentiments, qu’ils font du sens et qu’ils sont légitimes.
Comment est-ce que je verrai cela dans 3 mois ou dans 10 ans?
Laissez-vous prendre une pause pour réfléchir à cela.